Modeste fonctionnaire d’une banlieue londonienne, John May a pour mission de retrouver les proches des victimes décédées sans famille connue. Très solitaire et donc impliqué, il a pris pour habitude de se rendre aux obsèques afin de rendre hommage à ces inconnus, disparus dans la solitude totale. Lorsqu’il apprend qu’il va perdre son travail, John décide de consacrer toute son énergie à William Stoke, le dernier nom sur sa liste. Il va ainsi tout mettre en œuvre pour retracer la vie de ce vieil homme…

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L’histoire du réalisateur italien Uberto Pasolini ne manque pas d’intérêt : neveu de Luchino Visconti, producteur du film culte The Full Monty ou encore de l’oubliable Bel Ami avec Robert Pattinson, il est passé derrière la caméra pour la première en 2008 avec le méconnu Sri Lanka National Handball Team. Still Life, présenté à la Mostra de Venise 2014, empruntera sans nul doute un chemin moins obscur grâce à une renommée acquis au fil des festivals. De quoi attirer l’attention sur ce drame silencieux et austère, écrin indiscutable pour Eddie Marsan, comédien britannique d’ordinaire confiné aux rôles mineurs - Sherlock Holmes, Jack le chasseur de géants, Le Dernier Pub avant la fin du monde. Sa sobre mais belle présence traverse un film sinon assez classique, qui n’offre rien de bien remarque à se mettre sous la dent.