Elevée sur l’île paradisiaque de Themyscira, cachée au milieu du monde des hommes, Diana grandit sous l’œil protecteur de sa mère, la reine Hippolyta. Formée par sa tante Antiope, elle devient vite une guerrière extraordinaire, inconsciente de ses pouvoirs immenses. Lorsque le pilote Steve Trevor se crashe près de leur île, poursuivi par des Allemands, Diana est confrontée pour la première fois à l’horreur du monde humain : la Première Guerre mondiale. Convaincue qu’elle est capable d’y mettre un terme, elle part avec Steve, armée de son idéalisme et une puissante épée, convaincue qu'elle pourra stopper la guerre...

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Enfin. Après des dizaines de films de super-héros où le monde est sauvé par des hommes, après quelques films honteux (Catwoman, Elektra) et apparitions au second plan (Catwoman dans The Dark Knight Rises), la plus célèbre des super-héroïnes arrive enfin au cinéma, dans le monde bâti autour de Superman et Batman avec Man of Steel et Batman v Superman : L’Aube de la justice. Beaucoup d’attente et d’espoir pour un film finalement trop ordinaire dans ses défauts, et qui laisse l’impression d’un rendez-vous manqué. Le blockbuster assure une partie du service, avec des traits d’humour réussis, un univers parfois spectaculaire (l’île des Amazones) et quelques séquences sensationnelles (la première fois que Wonder Woman dévoile son costume sur le champ de bataille). Néanmoins, le film souffre d’une intrigue et d’une écriture bancale, qui deviennent particulièrement évidentes dans la dernière partie, laide et téléphonée. Le personnage mythique est au passage maltraité, la faute à un décalage qui devient vite ridicule et une histoire d’amour qui finit par la définir - l’interprétation faiblarde de Gal Gadot n’aide pas. Wonder Woman de Patty Jenkins est bien mieux que Suicide Squad et Batman v Superman, mais il lui manque une identité plus forte (à l’image du thème musical de l’héroïne) pour véritablement s’imposer.