Depuis que sa femme est décédée, Hubert traîne son désespoir et sa solitude sur son canapé, malgré les efforts de son ami Samuel pour le divertir. Alors qu’il cherche une femme de ménage, le hasard met sur sa route Manuela, une jeune fille de 26 ans en quête d’une chambre. Hubert va se laisser séduire par sa joie de vivre, et va mettre en place une colocation dans son immense appartement avec Paul-Gérard, un avocat en plein divorce, et Marion, une infirmière timide. Une cohabitation qui va bouleverser sa vie…

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De la première à la dernière minute, Adopte un veuf est prévisible. Comme si chaque scène, chaque situation, chaque personnage avait été vu ailleurs, dans une autre comédie familiale pétrie de bons sentiments. Pire : chaque scène, chaque situation, chaque personnage semble avoir été mieux filmé, écrit et rythmé ailleurs. Réunis pour bien peu de choses, André Dussollier, Bérengère Krief, Julia Piaton et Arnaud Ducret se retrouvent ainsi embarqués dans un vaudeville bas de gamme, qui flotte entre la comédie moralisatrice (le vieil homme grincheux qui reprend goût à la vie grâce à la jeunesse) et le burlesque total sans jamais véritablement y plonger. Au mieux, Adopte un veuf suscite un sourire de circonstance. Au pire, une exaspération face à la lourdeur et la maladresse de la chose. A recommander uniquement pour les esprits indulgents en quête de bonne humeur quelconque.