Hantée par la mort brutale de ses parents et son ami Will, qu’elle a du abattre pour sa propre survie, Tris s’est réfugiée avec Quatre, Peter et son frère Caleb chez les Fraternels. Tandis que la révolte se prépare, Jeanine a mis la main sur une mystérieuse boîte qui abrite un message des fondateurs, qu’elle souhaite à tout prix découvrir pour conforter sa position. Mais parce que seul un Divergent est capable d’ouvrir la boîte, elle lance une opération totale pour les capturer, à n’importe quel prix. Alors qu’une alliance entre les Audacieux et les Sans factions se met en place, Tris va découvrir qu’elle est la seule capable d’ouvrir la précieuse boîte…

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Il aura fallu survivre à la présentation grossière d’un univers poussif, la mièvrerie du duo amoureux, sans oublier la bande son pop lourdingue, pour enfin s’amuser avec cette deuxième aventure. Plus grande, plus dure et plus fun, cette suite délaisse le folklore grotesque du premier épisode pour prendre sa vitesse de croisière avec une héroïne plus intéressante dans son rôle de guerrière naissante, la mise en place d’un nouvel antagoniste à la tête de la révolte, l’arrivée de Naomi Watts pour légitimer un peu plus l’entreprise, tandis que l’indigeste amourette est reléguée au second plan. La mise en scène ne manque pas de nerfs, avec le motif de la désintégration (du monde, des repères, de l’individualité, de la personnalité de Tris) décliné sous une variété de formes très spectaculaires. Malgré son twist pas très fin qui rappelle Le Labyrinthe, Divergente 2 : L’Insurrection se place donc dans le sillage des bons Hunger Games, moins intense que L’Embrasement mais plus équilibré que La Révolte Partie 1.