Article8. Oktober 2018

«Le flic de Belleville» - Buddy movie de Rachid Bouchareb avec Omar Sy

«Le flic de Belleville» - Buddy movie de Rachid Bouchareb avec Omar Sy
© Impuls Pictures

Après «Indigènes», «La voie de l’ennemi» ou encore «Just Like a Woman», le cinéaste français Rachid Bouchareb sort de son registre habituel et s’attaque au “buddy movie” avec «Le flic de Belleville». Omar Sy délaisse les faubourgs de Belleville pour s’expatrier en Floride et la promotion ne sera pas de tout repos !

Cet article est sponsorisé par Impuls Pictures.

Il y a quelques années alors qu’il tourne aux États-Unis, Rachid Bouchareb fait la rencontre d’un fonctionnaire de la police française à L.A. qui traque les barbouzes de l’hexagone en cavale. Il travaille en binôme avec un collègue de Miami affecté à la surveillance du trafic de drogue. Le réalisateur trouvera ici un ressort à la comédie et la suite appartient désormais à l’histoire.

Omar Sy et Luis Guzmán - Le flic de Belleville (2018) © Impuls Pictures

Première collaboration avec Omar Sy et deuxième tour de piste avec Luis Guzmán, Rachid Bouchareb marche dans les pas du duo Brel/Ventura dans L’emmerdeur (ou Gibson/Glover dans L'Arme fatale, au choix) pour nous conter le périple de Baaba (Omar Sy), un flic de Belleville fondu de kung-fu devenu la terreur des pickpockets des faubourgs. Affecté au consulat de France à Miami après l'assassinat de son meilleur ami, Baaba se rêve vengeur gangster, une sorte de Tony Montana de l'administration de la côte Ouest, mais le fantasme a le souffle court, maman (Biyouna) s’est glissée dans les valises.

«On devine par leur différence physique qu’elle n’est pas sa mère biologique et que le drame qui les a rapproché ne leur permet pas de se détacher.»– Omar Sy

Chemises hawaïennes à la Magnum, Baaba débarque dans les pattes de Ricardo (Luis Guzmán), un flic local mal luné. Le réalisateur français s’amuse avec légèreté des clichés de la comédie américaine pour nous conter une réalité plus sombre, empruntant les voies du trafic de drogue par l’Afrique jusqu’aux tréfonds machiavéliques de ses dictateurs. Luis Guzmán le dit lui-même, «Le film évoque le monde dans lequel nous vivons et parle de ces gens sans scrupules». Bouchareb qui s'échappe ici de son cinéma habituel, a permis à Luis Guzmán (qui avait tourné pour lui aux côtés de Forest Whitaker dans La voie de l’ennemi) et à Omar Sy, l’inconditionnel de la comédie, d’enrichir le scénario et les dialogues de leurs idées. Le résultat est une farce de “buddy”, tendre et amère, à découvrir au cinéma le 17 Octobre prochain.

Bande-annonce

Toutes les informations sur Le flic de belleville.

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